dimanche 24 décembre 2017

Pourquoi il faut y aller tête baissée. En maillot de bain.

Sans doute pour survivre
























 Au début j'allais à la piscine pour me défouler, pour un apaisement d'une petite heure.
Et puis ce n'étais jamais assez. J'y suis allée alors tête baissée et rageuse. La rage sous le bonnet.
Suffisamment pour me croire invincible et suffisamment pour que cette croyance me sauve la vie.
Bref. On enfile son maillot, le bonnet qui permet l'aérodynamisme et on ne reste pas seul. Enfin de temps en temps.

lundi 13 novembre 2017

Les deux côtés de Raoul et autres étrangetés

Parce que rien n'est fixe

Et rien n'est sûr.
Pas de définitif. Pas de case. Un jour comme ça le lendemain différent.
Comme disait le poète, " ni tout à fait la même ni tout à fait une autre".

Alors Raoul nage, peint des nageuses et des nageurs. Pas toujours très souriants les amateurs de l'eau chlorée.
En revanche les crânes de Raoul sont hilares. Allez comprendre.

Et pour corser le tout, Raoul joue de son identité et abat (un peu) les cartes :
 exit Raoul à Nantes, Raoul madame.
Bonjour Raoul P. Brosseau

Tout change et rien ne change. On s'en félicitera.

J'en profite pour envoyer un chaleureux bécot à toutes celles et à tous ceux qui me suivent ici, sur les réseaux sociaux et là où j'expose mes histoires. Cela me fait chaud au coeur, qui bien que dur comme pierre, n'en est pas moins battant de sentiment.
Mille mercis.


Pour le rendu des couleurs via les photos, j'abandonne. Pour cette fois !



mercredi 4 octobre 2017

Bientôt la fin

Ce qui induit logiquement, un début !

Grand format

Encore un peu de soleil sur la terrasse, la dernière équipe de nageuses portent haut des couleurs estivales.
Sauf que demain il fera froid.

Le coup de la page blanche
Sauf que dans la tête de Raoul les envies se bousculent, tout et son contraire, le matin c'est ça, l'après-midi c'est tout autre chose.
C'est fatiguant. Raoul ne s'y retrouve pas.
Alors il va falloir se poser. S'arrêter pour y voir clair. Un peu comme devant une page blanche.
C'est stressant et excitant. Parce que tout à coup, on trouve et tout devient clair et évident là où était le chaos.
Le processus créateur en fait.
Passionnant.

Voilà, vous savez tout.

mardi 25 juillet 2017

Raoul P Brosseau déménage

Et ce n'est pas la première fois

8 fois depuis 1997...
Au début, il n'y a pas trop de choses, des petits meubles. Et puis on accumule, les livres notamment. Les bibliothèques sont plus encombrantes et les armoires normandes.
Et puis on en a assez de tous ces objets soudain inutiles. On veut s'alléger, au sens propre comme au figuré, aller à l'essentiel.
Ok.
C'est bien beau tout ça. Mais pas question de toucher à un seul pinceau de mon atelier !!!! (Ni à un cheveux de Princess FLA)
En attendant Raoul n'a pas travaillé depuis longtemps et ça lui manque.
Restent quelques toiles au Conquet (Déco L'îlette), à Saint-Malo (Villa Esprit de Famille) et au Pouliguen (KerHome).
Et dans le nouvel atelier mais là c'est vraiment le bazar.

Une toute petite partie des 80 bacs !
 


mercredi 28 juin 2017

Avant-dernier tour au Pouliguen

Avant-dernier tour de Twingo sur la côte !

Ce matin je me suis rendue au Pouliguen, un des coins les plus charmants de la Loire-Atlantique.
Mes trois dernières toiles ont trouvé une place de choix chez KerHome. C'est chouette ! Encore et toujours sur la côte !
 Kerhome, c'est là : 3 Place de la Roche Vernet, 44510 Le Pouliguen

Sinon je vous ferais bien un petit topo sur l'amitié, blablabla c'est important, blablabla, ça tombe bien je suis bien entourée, blablabla, c'est quand même grâce à une amie que tout cela arrive.
Ce n'est pas elle sur la toile, elle n'aime pas nager. C'est une chochotte de la natation...

L'amitié en 92x65

Mon petit canard chez Aude à KerHome

lundi 12 juin 2017

Nageuses au canard. Pourquoi je nage.

Et pourquoi c'est sérieux.

80x80, 3 nageuses, 1 canard; j'aurais pu faire math spé.
La récurrence de la thématique de la natation dans mon travail n'est évidemment pas fortuite.

Je vais à la piscine depuis mon adolescence.
Mon objectif du début, que j'atteignais, était l'endurance; un peu comme le travail d'une bête de somme. Pas de réflexion, juste avancer.
Je nageais à la piscine de Bréquigny à Rennes et plutôt le samedi ou dimanche matin. Vélo, piscine, vélo, ça calme les ardeurs.
Depuis j'ai enchaîné les longueurs, seule et à la brasse coulée. C'était bien.
Et puis j'ai trouvé des partenaires de natation pas pour l'effort mais pour me motiver à y aller. En effet, j'ai découvert plein d'autres activités passionnantes, du soir et à base d'alcool. J'me comprends.
Alors le dimanche matin....
Avec Clarisse ça a tenu un moment, puis de 2 fois par semaine je suis passée à 1 fois. Mais j'ai pris des cours à la piscine Léo Lagrange à Nantes pour apprendre le crawl. Clarisse avait tenté de m'expliquer mais elle devait pas être très pédagogue car je n'avais rien compris. En revanche grâce à elle je suis palmée; c'est cool.
Pendant les vacances j'y vais un peu avec Sabine mais bon, on sent une baisse de rythme.
Pourtant la sensation d'être porté par l'eau et d'y être comme dans un élément naturel est unique. Sans doute pour cela que je continue.
Ainsi, je nage. Et je peins des nageuses. Je dirais une autre fois pourquoi mes personnages ont l'air de faire la tête. Là faut que je vérifie si mon maillot n'a pas perdu en opacité...
 

mardi 30 mai 2017

Expo au Domaine du Petit Plessis à Sainte Luce.

Matinée à la nage et à cheval...

Mieux qu'un long discours, faisons court ! Avec Nath et nos toiles.

Arrivée au Domaine du Petit Plessis à Sainte Luce. Oui, quand même.

Nath demande si c'est droit

Donc faire du cheval
Punies dans le coin ? Non.
Là, pile dans l'axe !


Toujours contentes.
Un joli lieu, un accueil des plus chaleureux, deux ânes dans un pré, et des toiles accrochées. Jusqu'à l'infini et au delà...








lundi 22 mai 2017

Nageuses et plongeoir

Vertige

La hauteur me donne des sueurs froides, un pont me donne envie de sauter, un plongeoir de ne pas y aller.
Alors le bonnet noir, ça donne de la force, de l'énergie.
C'est pas de chance, le mien, dans la vraie vie, est gris. Gris argent.

2 fois 40x80

samedi 1 avril 2017

Tu veux jouer ?

On ne sait pas trop quoi répondre...

Avant, Raoul allait à la plage. Pour nager (mais parfois, l'eau à 17 ou 18 degrés, ça calme).
Parfois Raoul allait à la plage avec des gens qui voulaient jouer. Aux raquettes, au ballon.
Raoul disait "non", mais là, ça rigole pas...

80x80. Vaut mieux ne pas refuser...

samedi 18 mars 2017

Bientôt le printemps, crâne content

Rime pauvre mais couleurs riches

Et utilisation d'un tampon bois utilisé en Inde pour imprimer les tissus aux motifs cachemire. Une belle acquisition à Via Jodhpur à Gorges, caverne où Fabrice Girardi propose meubles et objets magiques en provenance d'Inde...

Toujours est-il que le printemps pointant le bout de sa primevère, la joie jaillit soudain dans les cœurs et redonne le sourire aux plus réticents. Même aux crânes les plus blanchis sous des soleils anciens.

50x70. Pas encore un immense sourire mais on y arrive

En bois, from Via Jodhpur

jeudi 9 mars 2017

Nageuse d'hiver

Quand tu n'as pas trop envie

Mais que tu dois y aller quand même.
Pourquoi ? Aucune idée. Parfois il faut mettre son cerveau en mode reptilien. Juste prendre ses lunettes, ses palmes. Pas réfléchir. Se retrouver dans l'eau et avoir cette étrange impression que la seconde précédente on était chez soi, au chaud.
Les lunettes et les palmes, ce sont les outils de la réduction temporelle et de la téléportation. c'est dingue.
(50x70. Il ne s'agit pas du nombre de longueurs)



lundi 13 février 2017

Quand marinière rime avec Finistère

Nager dans la rayure jusqu'au bout du monde

Dernier grand format avant de respirer le bon air du Finistère.
Dernière nageuse avant une pause crânienne.
Oui, il faut de tout.
70x70

samedi 28 janvier 2017

1ère leçon et début de la fin d'un amour

La première fois

Je ne sais plus comment j'ai appris à nager. Je sais juste que je n'ai jamais arrêté. De préférence dans une piscine municipale. Plutôt dans la ligne d'eau où il n'y a presque personne. Plutôt à l'heure du déjeuner ou très tôt le dimanche.
J'en ai usé des maillots, ceux qui sans que l'on s'en rende compte deviennent transparents au niveau de la couture arrière( oui au niveau des fesses donc). J'en ai testé des lecteurs mp3. J'en ai fait des longueurs, des planches, des battements de tout ce qui peut battre.
Mais je n'ai jamais eu de brassard.

50x50. ça fait un peu peur.
PS :
Et pour revenir à mon début d'histoire d'amour avec mon nouveau pinceau, ça s'annonce mal.
Ok, il est beau, il est doux, il fait bien son boulot. Mais que voulez-vous, c'est mon vieux pinceau que je préfère, j'ai l'habitude, on se comprend...
Du coup je l'ai relégué dans un coin en attendant que lui aussi devienne un peu plus mature...

jeudi 26 janvier 2017

L'histoire d'amour du peintre

Pas sûr que ça finisse par un mariage

Le pinceau et le peintre, c'est une histoire d'amour, c'est le Marquis de Sade qui s'emballe, c'est Sacher-Masoch qui prend la plume,bref, un truc de dingue et plutôt moche à la fin.

Le coup foudre commence dans le rayon du magasin.
Long, fin, lisse, de bois brillant, avec un poil soyeux parfaitement taillé, le pinceau taille 16 me fait de l'oeil.

Il est cher le coquin. Mais une relation indigne, ça a un prix...

On le caresse, on le passe sur sa joue, dans le cou, c'est rare tant de douceur sauf peut-être si on a un chat, un doudou, ou...

On le tend vers la peinture brillante, le contact se fait, pas de résistance et on redécouvre sur la toile cette sensation d'effleurer, de caresser encore. La couleur se love là où on a envie qu'elle soit, un bonheur.

Et là, on jure. On crache, on promet de prendre soin, de chérir ce nouveau pinceau. D'ailleurs on le lave tendrement dès la première pause. On le regarde sécher comme une mère veillant son enfant.

Et le temps passe, vous savez ce que c'est. On le laisse une après-midi entière tremper dans l'eau salie, puis une nuit, trop fatigué pour le rincer.

Le poil est moins lisse, il se recourbe sur les côtés, le rendu est moche alors on taille à coups de ciseaux dans les épis. Pourtant on ne peint qu'avec lui.

Alors oui, on l'aime mais on le maltraite. On le chérit mais on le torture. On promet que c'est la dernière fois et puis on oublie.

C'est moche. C'est pas très net. Mais c'est la dure réalité. (et non pas de mea culpa, faut pas exagérer non plus)




samedi 7 janvier 2017

Reprendre l'entraînement

Grand format, grandes ambitions ?

Non, même si c'est de saison. Car dans la crainte qui hélas fut moult fois avérée, je ne prendrai pas de bonnes ou mauvaises résolutions.

Je ne dirai pas "C'est piscine aussi le dimanche matin; et ça rigole pas"

65x92

lundi 2 janvier 2017

Loose un jour, loose toujours ?

Carte de visite et trophée...

L'option première aurait pu consister à modérer mon enthousiasme. Ou à changer de lunettes.
Une fois de plus, je n'ai rien écouté et l'erreur s'est multipliée 300 fois. Oui, 300.

En effet, l'adresse du site est incomplète; manque le "raoulmadame" comme indiqué sur ce subtil montage.
La loose.

Heureusement, il y a de belles histoires
Il y a quelque temps, en Corse, j'ai trouvé dans une rivière glacée un joli petit crâne de.... (à vous de me le dire, je crains de ne pas l'avoir identifié)
Il m'a dit "sors-moi de là, ça caille"

Il a bien déchanté quand il s'est retrouvé plongé dans de l'eau de Javel histoire de lui rincer les plis.
Toujours est-il qu'il a été source d'inspiration et même, j'ose le dire, de grande joie pour Raphaëlle et sa famille qui m'ont gentiment fait parvenir la photo de leur trophée, magnifiquement obtenu à L'Atelier Baroque à Châteaugiron (Ille et Vilaine, Breizh toujours...)

L'original. L'équipe des sans dents !  De l'inspiration...
... à la réalisation. Très ressemblant !


 Ainsi, Raoul Madame va prendre de bonnes résolutions (genre rdv chez l'ophtalmo) et réfléchir à deux, trois fois avant d'agir. Sacré challenge.