samedi 29 décembre 2018

De la Bretagne à la Corse !

C'est un peu comme aller chez des cousins !

D'une plage à l'autre, d'un ciel d'orage à un autre, les nageuses de Raoul partent à l'aventure.
Cette toile, avec une autre, navigueront bientôt pour des horizons aussi tumultueux et légèrement plus ensoleillés. Aussi Raoul ira à son tour vérifier tumulte et soleil. Quelle chance !

100x81. Le gang des bords de mer d'hiver



lundi 10 décembre 2018

Dernière commande de l'année

Mais pas vraiment les vacances

Pourquoi ?
- Parce qu'il va falloir ranger l'atelier
- Parce qu'il va falloir réfléchir à l'année prochaine
- Parce qu'il va falloir NE PAS peindre
- Parce que c'est bientôt Noël et c'est bien beau de peindre des toiles pour que vous puissiez les offrir mais moi là, je n'ai rien pour mon entourage !!!
- Parce qu'il fait froid. Et même il va pleuvoir. Alors j'ai envie de rien.
- Parce qu'il faut que j'écrive
- Parce que je voudrais tester d'autres trucs (mais je ne peux pas en parler)
- Parce que tiens ! Je vais boire un peu de vin chaud !
- Parce que tiens ! Du chocolat !

Voilà pourquoi.
Merci à vous tous qui me suivez dans les lignes d'eau chlorée de la piscine.


lundi 3 décembre 2018

Les 3 carpes

En mode tatouage...

Il y a des choses ou de moments qui sont addictifs.
Je vous passe la cigarette et autre verre de Médoc. La fraise Tagada (gélatine de porc !!!!) et le canapé près du feu. Le samedi soir et le dimanche matin.
Et le tatouage.
Genre quand on commence on ne peut plus s'arrêter. Je n'en dit pas plus et me contente pour l'instant de motif tatouage sur la toile. Trois d'un coup.

Carpe Diem (proposé par Sébastien Bouchard; je dénonce) 80x80

mardi 20 novembre 2018

Expo à nantes, galerie Le Triphasé

Vernissage le jeudi 22 novembre !


Tout est dit ! Et chut, c'est cadeau, le 2 décembre,
MATHILDA ROAD
 sera... on the road again !

dimanche 11 novembre 2018

Le cadeau

Bientôt Noël

Et dire qu'autour de moi on emballe déjà des cadeaux. Et dire qu'autour de moi on se réjouit déjà.
Pourtant dans l'atelier le temps n'a pas de prise ni de saison, pas de fête ou temps de moisson (c'est pour la rime, autour de moi personne ne moissonne)
Et j'aime bien cette intemporalité libre (presque) d'obligations.

Les cadeaux c'est quand on veut.

Tenez, aujourd'hui, je vous offre un canard.

60x80. Pas le canard. L’ensemble, avec le bleu. Canard.

jeudi 1 novembre 2018

Chasse, pêche et tradition (et un peu sexe)

Pendant ce temps dans la forêt...


La saison est au chasseur qui chasse. Les cibles, mouvantes, prennent parfois des formes inattendues, mais un fusil n'est pas là pour nuancer : à l'instar du mâle au scrotum débordant, il est là pour tirer un coup, voire plusieurs et pis c'est tout.

Cette douce évocation me ramène à l'enfance dans ce qu'elle a de plus niais et donc de plus rassurant. Et je repense à cette comptine "Cerf, cerf, ouvre-moi où le chasseur me tuera !"
Dans l'histoire, c'est le lapin qui, comme de bien entendu, tape la discute avec le cervidé.

Bon ben là, comme qui dirait, c'est mort. Pour le cerf.


De l'ombre...

... à la lumière



dimanche 7 octobre 2018

Un dimanche tout en douceur ?

Pas vraiment...

De la pluie, du vent mais du feu dans le poêle.
S'être couché tôt la veille mais être sorti du lit à 4h30.
Avoir rempli sa matinée très utilement mais sais que la vengeance de mon organisme sera terrible.
Terminer une toile et penser (avec horreur) à toutes celles qui ne sont pas faites.
Avoir voulu cuisiner des oignons pour une délicieuse souplette et avoir fait brûler l'ingrédient principal.
Penser à ses amis.
Remettre une bûche dans le poêle.
Un bon dimanche.


mercredi 3 octobre 2018

Ce contre quoi l'artiste doit lutter dans l'atelier

De l'influence et de la distraction...

Depuis son retour de vacances, c'est à dire depuis un mois (ah oui quand même !), Raoul est au ralenti.
C'est peu de le dire. Peu de publications car peu à publier (pas sûr que Raoul dans son jardin ou Raoul au sport soient des activités qui méritent publications)
Enfin, aujourd'hui, Raoul sort de sa torpeur après avoir analysé le pourquoi du comment.

Explications
Après les heureuses ventes des expos estivales, je suis confronté à ce cercle vicieux qui veut que l'on se retrouve (dans mon cas) à peindre sur des thématiques qui plaisent alors que tout à coup, on s'aperçoit que l'on a envie d'autres choses (j'ai au moins quatre super thématiques différentes de mes nageurs qui attendent dans un coin de la tête !)
Et puis les demandes se font plus précises, pas insistantes, juste des propositions : "Cette couleur plaît beaucoup, ce format aussi"...
Alors me voici face à la toile, faisant et refaisant, changeant un peu beaucoup pour tout recouvrir... La loose !!!!!! Ou plutôt une totale contradiction entre la raison et l'irraisonné.


 

Mon chant des sirènes (hawaïennes)
Et comme un malheur ne vient jamais seul (enfin il paraît), voilà que l'atelier se transforme en terrain miné : un bazar sans nom, des ukulélés impatients, des nains perfides sur des éviers sales. C'est moche.
Parce que lorsque la toile ne veut pas de Raoul, la musique l'appelle de ses voeux (pour rappel, avec son amie peintre Nathalie Romengas à la guitare, Raoul joue du ukulélé au sein du groupe Mathilda Road. Pour l'instant on a six chansons, musique et textes, mais bon, je m'égare, ça recommence)

 

 Mais c'est fini ! Pour l'instant...
Mais si je peux causer de tout ça aujourd'hui, c'est que ça y est, la foi m'est revenue ! Le pinceau frémit, les idées fusent et je vais pouvoir remplir les Post-it pour ne rien oublier !
Alors je ne rangerai pas l'atelier, le uke et le nain attendront leur tour.
Et, même si on me l'a déjà dit, on est seul face à ses choix et là, il faut juste de décider d'être un peu plus libre (on est d'accord, on ne l'est jamais mais la sensation parfois suffit)
Bon, j'y vais. J'ai des expos à préparer.

samedi 14 juillet 2018

Raoul expose à Cabourg

Mermoz Gallery, juillet et août 2018

Tout près du Grand Hôtel, autant dire au chevet du grand Marcel, j'ai l'honneur d'être accueilli dans la galerie d'Emmanuele de la Morandière.
Et à l'idée de passer l'été à Cabourg, mes nageuses en sont toutes émues. Alors elles répètent en boucle : "Longtemps je me suis couché de bonne heure...". Voyez l'allusion !

Raoul P Brosseau jamais seul !
Et parce qu'un bonheur n'arrive jamais seul, mon amie Nathalie Romengas sera à mes côtés, la route ensemble, toutes nos toiles dans le coffre, les cheveux au vent et le sourire aux lèvres !
Et nous serons très bien entourés puisque Simon Bellego exposera avec nous.
Bref, trois bretons en terre normande ! Une belle aventure !


 Et c'est ici :
7 avenue Jean Mermoz
Cabourg

vendredi 22 juin 2018

Enfance

Et retour aux sources

Force est de constater que l'on ne peut pas lutter....
Aussi, chaque fois que je me rends sur la côte ligérienne, je me souviens que mon histoire y est fortement ancrée.
Et d'ailleurs, dans le coin, à Saint-Nazaire, qui n'y a pas travaillé "aux Chantiers" comme on disait avant ????!!!!
Dans la famille de Raoul, c'était le grand-oncle et le grand-père. 
Ils en ont vu passer des paquebots...
 
80x80 Photo étrangement rosée... Visible avec d'authentiques couleurs dès mardi 26 juin au Pouliguen


vendredi 1 juin 2018

Quand en été il fait froid

Je me colle contre toi...


Enfin discrètement, l'air de rien... si jamais on nous voyait...
40x80
 

Sortir du rang

Mais doucement...

40x80 de réflexion

C'est plus fort que moi, chaque règle, chaque code devient une invitation à l'enfreindre. C'est comme une deuxième nature dissimilée sous une apparence tranquille.
Raoul y va mollo mais y va quand même.
80x80 de regards ébahis


mardi 13 mars 2018

Pourquoi il ne faut pas lutter

Contre soi-même

Je commence toujours une toile par l'enduire de gesso noir, un apprêt de base.
Puis le personnage apparait et je termine par le fond.
Pour cette toile, le cornet (vanille fraise mais perso je préfère la pistache à la vanille, bref ce n'est pas le sujet) induisait le soleil de l'été, la plage, une lumière écrasante...
Pourtant
Pourtant, il était bien ce nageur dans son obscurité. Cela faisait ressortir son teint pas vraiment de pêche mais bon.
J'aime les contrastes forts et le noir y participe forcément.
Ok. On a dit l'été.
J'ai donc utiliser plusieurs couches de couleurs chaudes pour finir par un blanc éclatant.
Fade.
Un bleu ?
Sans relief.
J'ai ressorti le noir.
Parce que voilà, il ne fallait pas lutter.
Ne pas aller contre son instinct, le sens irraisonné qui sans que l'on sache pourquoi EST la bonne réponse.
C'est sans doute aussi une histoire de confiance en soi, en sa capacité à appréhender les choses.
Car il faut dire que lorsque j'y allais du blanc et du bleu, je savais que je ne devais pas le faire. JE LE SAVAIS.
Faut que j'arrête de me faire des blagues comme ça.

60x80. Vanille fraise

Sinon, j'ai oublié de mettre les dernières toiles en lignes.
Jetez un coup d'oeil sur le compte Instagram de Raoul P. Brosseau, ça ira plus vite !

lundi 12 février 2018

Fratrie et rayures

La grande soeur

50x70. Une légère différence d'âge.
On la trouvera souvent pénible, on la jalousera parfois mais elle sera pour son jeune frère une fierté ou quelque chose de cet ordre-là.
En attendant, ici, elle est là pour le défendre le petit.
Voilà. C'était l'histoire du jour.

lundi 29 janvier 2018

Raoul avance masqué

C'est plus facile

Le romanesque des jours qui passent, qu'il soit drôle comme un livre de P. G. Wodehouse ou plombant comme un Zola, offre cette possibilité-là : avancer masqué.
On peut ainsi, dans une certaine mesure, se choisir un personnage (ce qui est vain bien-sûr, le naturel se charge parfois de nous ridiculiser quand le rôle est trop éloigné de soi).

On peut donc avancer masqué. Par jeu, pour se protéger, pour se défendre, pour manipuler,...
Raoul n'échappe pas à la règle mais promis, reste bienveillant.

Donc cette fois, le masque est celui d'un oiseau de mer.
Car les goélands, mouettes et dans le jardin les pies, sont mes oiseaux préférés. Certes vu de l'extérieur pas les plus sympathiques. Mais un côté guerrier qui me plaît bien.

80x80. Information non dissimulée.

mardi 23 janvier 2018

Raoul n'est pas seul

Et toujours bien accompagné

The gang. 92x65

La nonchalance. 50x70
Dans le désordre, ce n'est donc pas seul que Raoul :

boit du vin blanc (souvent du Quincy), fait des longueurs (en maillot une pièce), mange des Pringles (les basiques, nature), marche (10 000 pas journaliers sont préconisés par l'OMS), re-boit du Quincy (et parfois du rouge), joue du ukulélé (au feeling), s'informe (sur tout et n'importe quoi), ...

En revanche, devant la toile, Raoul est seul. Enfin presque. Radio ou lecteur cd. Obligatoire.

Vous savez tout.

lundi 8 janvier 2018

Premier bain de l'année

Vraiment trop froid
92x65 de froideur


J'ai préféré garder le pull, chauffer la tisane en écoutant la fantastique musique de West Side Story pour peindre.
Mais je peux supposer que si j'avais dû me baigner comme quelques courageux ou inconscients à Saint-Malo ou ailleurs, j'aurais fait cette tête-là, les bras collés au corps pour garder un peu de chaleur.
Et bien-sûr cela n'aurait pas fonctionné.