mercredi 3 octobre 2018

Ce contre quoi l'artiste doit lutter dans l'atelier

De l'influence et de la distraction...

Depuis son retour de vacances, c'est à dire depuis un mois (ah oui quand même !), Raoul est au ralenti.
C'est peu de le dire. Peu de publications car peu à publier (pas sûr que Raoul dans son jardin ou Raoul au sport soient des activités qui méritent publications)
Enfin, aujourd'hui, Raoul sort de sa torpeur après avoir analysé le pourquoi du comment.

Explications
Après les heureuses ventes des expos estivales, je suis confronté à ce cercle vicieux qui veut que l'on se retrouve (dans mon cas) à peindre sur des thématiques qui plaisent alors que tout à coup, on s'aperçoit que l'on a envie d'autres choses (j'ai au moins quatre super thématiques différentes de mes nageurs qui attendent dans un coin de la tête !)
Et puis les demandes se font plus précises, pas insistantes, juste des propositions : "Cette couleur plaît beaucoup, ce format aussi"...
Alors me voici face à la toile, faisant et refaisant, changeant un peu beaucoup pour tout recouvrir... La loose !!!!!! Ou plutôt une totale contradiction entre la raison et l'irraisonné.


 

Mon chant des sirènes (hawaïennes)
Et comme un malheur ne vient jamais seul (enfin il paraît), voilà que l'atelier se transforme en terrain miné : un bazar sans nom, des ukulélés impatients, des nains perfides sur des éviers sales. C'est moche.
Parce que lorsque la toile ne veut pas de Raoul, la musique l'appelle de ses voeux (pour rappel, avec son amie peintre Nathalie Romengas à la guitare, Raoul joue du ukulélé au sein du groupe Mathilda Road. Pour l'instant on a six chansons, musique et textes, mais bon, je m'égare, ça recommence)

 

 Mais c'est fini ! Pour l'instant...
Mais si je peux causer de tout ça aujourd'hui, c'est que ça y est, la foi m'est revenue ! Le pinceau frémit, les idées fusent et je vais pouvoir remplir les Post-it pour ne rien oublier !
Alors je ne rangerai pas l'atelier, le uke et le nain attendront leur tour.
Et, même si on me l'a déjà dit, on est seul face à ses choix et là, il faut juste de décider d'être un peu plus libre (on est d'accord, on ne l'est jamais mais la sensation parfois suffit)
Bon, j'y vais. J'ai des expos à préparer.

1 commentaire:

Raoul P. Brosseau a dit…

C'est exactement ça ! Certains appellent ça l'esprit de contradiction... Mais non, c'est juste une sorte d'effet immédiat non maîtrisable !!!
Aussi, parfois, changer de lieu d'expo permet de passer à autre chose, l'air de rien ;-)