samedi 28 janvier 2017

1ère leçon et début de la fin d'un amour

La première fois

Je ne sais plus comment j'ai appris à nager. Je sais juste que je n'ai jamais arrêté. De préférence dans une piscine municipale. Plutôt dans la ligne d'eau où il n'y a presque personne. Plutôt à l'heure du déjeuner ou très tôt le dimanche.
J'en ai usé des maillots, ceux qui sans que l'on s'en rende compte deviennent transparents au niveau de la couture arrière( oui au niveau des fesses donc). J'en ai testé des lecteurs mp3. J'en ai fait des longueurs, des planches, des battements de tout ce qui peut battre.
Mais je n'ai jamais eu de brassard.

50x50. ça fait un peu peur.
PS :
Et pour revenir à mon début d'histoire d'amour avec mon nouveau pinceau, ça s'annonce mal.
Ok, il est beau, il est doux, il fait bien son boulot. Mais que voulez-vous, c'est mon vieux pinceau que je préfère, j'ai l'habitude, on se comprend...
Du coup je l'ai relégué dans un coin en attendant que lui aussi devienne un peu plus mature...

jeudi 26 janvier 2017

L'histoire d'amour du peintre

Pas sûr que ça finisse par un mariage

Le pinceau et le peintre, c'est une histoire d'amour, c'est le Marquis de Sade qui s'emballe, c'est Sacher-Masoch qui prend la plume,bref, un truc de dingue et plutôt moche à la fin.

Le coup foudre commence dans le rayon du magasin.
Long, fin, lisse, de bois brillant, avec un poil soyeux parfaitement taillé, le pinceau taille 16 me fait de l'oeil.

Il est cher le coquin. Mais une relation indigne, ça a un prix...

On le caresse, on le passe sur sa joue, dans le cou, c'est rare tant de douceur sauf peut-être si on a un chat, un doudou, ou...

On le tend vers la peinture brillante, le contact se fait, pas de résistance et on redécouvre sur la toile cette sensation d'effleurer, de caresser encore. La couleur se love là où on a envie qu'elle soit, un bonheur.

Et là, on jure. On crache, on promet de prendre soin, de chérir ce nouveau pinceau. D'ailleurs on le lave tendrement dès la première pause. On le regarde sécher comme une mère veillant son enfant.

Et le temps passe, vous savez ce que c'est. On le laisse une après-midi entière tremper dans l'eau salie, puis une nuit, trop fatigué pour le rincer.

Le poil est moins lisse, il se recourbe sur les côtés, le rendu est moche alors on taille à coups de ciseaux dans les épis. Pourtant on ne peint qu'avec lui.

Alors oui, on l'aime mais on le maltraite. On le chérit mais on le torture. On promet que c'est la dernière fois et puis on oublie.

C'est moche. C'est pas très net. Mais c'est la dure réalité. (et non pas de mea culpa, faut pas exagérer non plus)




samedi 7 janvier 2017

Reprendre l'entraînement

Grand format, grandes ambitions ?

Non, même si c'est de saison. Car dans la crainte qui hélas fut moult fois avérée, je ne prendrai pas de bonnes ou mauvaises résolutions.

Je ne dirai pas "C'est piscine aussi le dimanche matin; et ça rigole pas"

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lundi 2 janvier 2017

Loose un jour, loose toujours ?

Carte de visite et trophée...

L'option première aurait pu consister à modérer mon enthousiasme. Ou à changer de lunettes.
Une fois de plus, je n'ai rien écouté et l'erreur s'est multipliée 300 fois. Oui, 300.

En effet, l'adresse du site est incomplète; manque le "raoulmadame" comme indiqué sur ce subtil montage.
La loose.

Heureusement, il y a de belles histoires
Il y a quelque temps, en Corse, j'ai trouvé dans une rivière glacée un joli petit crâne de.... (à vous de me le dire, je crains de ne pas l'avoir identifié)
Il m'a dit "sors-moi de là, ça caille"

Il a bien déchanté quand il s'est retrouvé plongé dans de l'eau de Javel histoire de lui rincer les plis.
Toujours est-il qu'il a été source d'inspiration et même, j'ose le dire, de grande joie pour Raphaëlle et sa famille qui m'ont gentiment fait parvenir la photo de leur trophée, magnifiquement obtenu à L'Atelier Baroque à Châteaugiron (Ille et Vilaine, Breizh toujours...)

L'original. L'équipe des sans dents !  De l'inspiration...
... à la réalisation. Très ressemblant !


 Ainsi, Raoul Madame va prendre de bonnes résolutions (genre rdv chez l'ophtalmo) et réfléchir à deux, trois fois avant d'agir. Sacré challenge.